Le transport, quand service rime avec moment de liberté

21 novembre 2023

Demandez à un adolescent de 18 ans ce qui va bientôt changer dans sa vie, il vous répondra assez vite : « le permis ».

Ce n’est pas l’idée de conduire qui le galvanise, c’est toute la liberté qui va avec. Une liberté de mouvement certes mais aussi une liberté de temps. La possibilité de faire tellement plus de choses, tellement plus vite, tellement mieux.

Je me souviens aussi des difficultés qu’a connues Georges. Il était déjà très vieux et refusait de se séparer de sa voiture. « Ce n’est plus raisonnable de conduire » lui disait sa fille. Le ton montait. L’histoire raconte qu’un jour Georges a dû se faire peur au volant.

Il a accepté de vendre sa Renault. Et tout s’est compliqué. Faire les courses, aller chez le médecin, aller chez les enfants… Galère. Galère pour prendre les transports en commun, galère pour attendre le bus…

Et Georges d’en vouloir à sa fille.

Dès qu’il est question de déplacement, des pans entiers d’imaginaire, d’autonomie et de liberté sont en jeu. Dans un sens positif quand on a 18 ans, dans un sens plus compliqué quand on est plus vieux.

Sommes-nous logés à la même enseigne ?

Nous ne sommes pas égaux en matière de déplacement. Vont s’affronter ruraux versus urbains, isolés versus entourés, valides versus bien portant, autonomes versus dépendants…

Mais nous avons tous besoin de nous déplacer et derrière ce besoin l’idée de s’aérer, de voir du monde (même si c’est pour un simple rendez-vous médical), de se changer les idées, d’avoir fait quelque chose de sa journée.

Sachant cela, les personnes âgées ou handicapées doivent être considérées avec un regard neuf. Les aider dans leur déplacement, ce n’est pas une course de 15 minutes, une course de 8 km. C’est beaucoup plus. C’est un soutien crucial, une composante essentielle à leur bien vieillir.

Les structures de services d’aide à la personne l’ont compris : des aides aux déplacements pour les courses, les rendez-vous médicaux, les activités sociales ou des promenades sont souvent proposées. Georges aurait été ravi de se voir proposer ces services.

Georges aurait apprécié les services d’entreprises comme Solidom.

Car SOLIDOM encourage des sorties :

restaurant, concerts, soirées karaoké et autres sorties festives
cinéma, théâtre et autres activités culturelles
foot-fauteuil, danse, parakaraté et autres activités sportives adaptées
ballades-shopping
rendez-vous médicaux
réunions familiales…

Tant d’occasions pour que les personnes âgées regagnent un peu d’indépendance, soient plus actives. Osons le dire plus vivantes.

Du mieux vivre pour chacun

« Ces escapades » sont précieuses. Je me rappelle d’Aimée qui se mettait du rouge à lèvres avant chaque rendez-vous chez le kiné.

Mais je me rappelle surtout de sa fille qui était épuisée de courir de rendez-vous en rendez-vous, de jongler entre enfant, mari, parent, boulot Je la revois encore essayant tant bien que mal de faire entrer « mamie » dans la voiture.

Le transport adapté lui a changé la vie à elle aussi.

Le transport adapté lui a permis de souffler.

Transport adapté ou accompagnement véhiculé ?

Oui de quoi parlons-nous exactement ?

Georges pouvait-il bénéficier d’un transport pour l’aider ?

Concrètement le transport adapté passe par un véhicule « adapté » aux personnes à mobilité réduite tandis que l’accompagnement véhiculé se fait dans un véhicule lambda.

Le véhicule adapté implique notamment :

des rampes d’accès ou des élévateurs (pour faciliter la montée et la descente)
des emplacements spéciaux pour fauteuils roulants
des places rabattables
des portes larges
des intérieurs spacieux.

Tout est pensé pour que les personnes soient en sécurité et bénéficient d’un bon confort.

SOLIDOM, s’est doté il y a une semaine d’un nouveau véhicule de transport adapté, un FORD Tournéo. Celui-ci vient remplacer le FORD Transit.

Il permettra d’accompagner une personne en fauteuil roulant, manuel ou électrique, sans avoir à effectuer des « transferts » aussi périlleux qu’inconfortables.

La conductrice-accompagnatrice est formée à l’utilisation des aménagements du véhiculée et sensibilisée au handicap.

Caroline Suret Millon